Association Des Entreprises Ocanaises
Dapoi 1994Des mercenaires espagnols et leurs familles occupant les lieux à cette époque auraient, selon certaines hypothèses, donné le nom du village d'Ocana, que l'on retrouve près de Madrid, et en Amérique du sud (régions occupées par des conquistadors espagnols).
Avec le pain, l'huile d'olive était la base de la nourriture et l'on peut encore voir un pressoir à huile ( presque en ruine mais d'époque). L'olivier pousse bien à Ocana, il y en avait plusieurs milliers de pieds et cela sur toute la commune. |
Malgré l'abandon actuel des jardins de la région, que le maquis enrichit et que les incendies ravagent, l'on peut constater bon nombre de parcelles de vignes, car Ocana était un village à la production de vin importante. Après le blé et le raisin, la châtaigne était un complément très important dans la nourriture ocanaise. Les châtaigniers dit " arbre de vie " remplissait tous les ravins où coulait une source, de Bastelica et tout au long de la vallée, la châtaigne est reine. Fraîche ou grillée, bouillie ou en farine, les hommes et les animaux ne s'en lassent pas. L'élevage était aussi important, chaque famille possédait plusieurs bêtes domestiques entre autre des chèvres pour leur lait et par conséquent leurs fromages et " Brocciu " de consommation locale.
Les cochons régalaient presque tous les repas et la charcuterie reste encore à ce jour une valeur sûre, aussi bien dans notre région que dans toute l'île de beauté.
A noter la sortie du livre "Ocana tempi fà" (édité par la Mairie d'Ocana) qui rassemble plus de 600 photos, des anecdotes, des évènements. C'est un siècle de mémoire et de souvenirs où on y retrouve les Ocanaises et les Ocanais qui ont façonné une longue période de l'histoire du village. Le livre est disponible à la Mairie.
Pour + d'infos : http://www.ocana.fr