Publiée le par Thierry Agostini

Logique respectée dans cette finale où les favoris de la compétition venaient s’imposer sur le score de 4-1. C’est sous un soleil de plomb et une tribune bien garnie que la partie débutait. La chaleur n’aidant pas, les organismes étaient mis à rude épreuve et les locaux prenaient le jeu à leur compte. Malgré un bon début de match des insulaires, ce sont les franciliens qui ouvraient le score a la 24´ par Pablo qui exploitait un bon centre de la gauche et d’une tête décroisée venait tromper le portier Ocanais. Dix minutes plus tard, Les corses réagissaient quand Page profitait d’une passe millimétrée de Baquet pour crocheter le gardien et conclure du pied gauche (1-1). Les ocanais avaient même la situation pour doubler la mise en fin de première période mais ni Bouzzit, ni Varandas n’arrivaient à conclure. De leur côté les orangistes se procuraient plusieurs situations mais n’étaient pas plus en réussite. Les deux formations rentraient à la pause sur ce score nul de 1-1. A la reprise, Orange venait ajouter une seconde réalisation par Benoît qui profitait d’une récupération haute et d’une transition rapide vers le but pour venir fusiller Agostini. A ce moment, les ocanais marquaient le pas et les orangistes poussaient pour se mettre définitivement à l’abri. C’est à la 66´, et suite à un mauvais alignement de la défense que Sylvestre venait faire le break (3-1). La fin de match était totalement maîtrisée par les joueurs du président Michel Dieleman et inscrivaient un dernier but par Kasmi dans les derniers instants qui donnait la victoire finale et le titre de vainqueur de la coupe nationale football entreprise aux joueurs parisiens. Pour les Corses, au delà de la défaite, il faut souligner l’excellent parcours qui les a emmenés jusqu’à la finale au terme d’une épopée nationale riche en émotions.